Désencombrer pour traverser l’anxiété du monde...
- charlenegelder
- 23 juin
- 2 min de lecture

Nous vivons une époque marquée par l’incertitude, la tension, la surcharge d’informations et parfois une forme de sidération. Les guerres, les crises environnementales, les menaces économiques nourrissent une anxiété latente.
Dans ce contexte, il peut sembler dérisoire de parler de désencombrement. Et pourtant, ranger sa maison n’est pas un acte futile. C’est parfois une manière de résister au chaos, de reprendre pied, de créer un lieu de clarté dans la confusion ambiante.
Un climat de morosité généralisée
Les temps sont lourds. Même sans être directement exposés aux drames de l’actualité, beaucoup d’entre nous vivent avec une forme d’angoisse sourde.
Les images de guerre, la menace climatique, l’inflation, les violences... tout cela pèse. On ne sait plus où poser son attention, ni comment agir.
Cette impuissance génère souvent une fatigue mentale, un besoin de se protéger, de ralentir, voire de fuir.
Quand le monde déborde, notre maison peut devenir un ancrage
Dans ce flot d’incertitudes, la maison devient l’un des seuls espaces sur lesquels nous avons encore un réel pouvoir d’action.
Désencombrer, ce n’est pas juste trier des objets. C’est faire de la place, volontairement, dans un monde qui nous submerge. C’est redonner du souffle à notre quotidien, retrouver un sentiment de maîtrise face à ce qui nous échappe.
Un acte concret pour apaiser l’esprit
Le désordre visuel et la surcharge matérielle sont des sources de stress silencieuses. Ils empêchent le repos mental, génèrent de la dispersion, alourdissent notre charge cognitive.
En désencombrant, on agit aussi sur notre monde intérieur :
– On ralentit
– On clarifie
– On respire à nouveau
– On choisit ce qui compte vraiment.
C’est un geste de soin, profondément intime et transformateur.
Résister par la simplicité
Dans une société fondée sur la consommation, le tri est un acte subversif.
Refuser d’accumuler, de se laisser happer par le trop, c’est aussi dire non à une course effrénée, à la logique du toujours plus.
Désencombrer peut être un choix éthique, écologique, personnel. Une façon de poser un geste clair dans un monde flou.
Une maison qui soutient, pas qui enferme
Il ne s’agit pas de se replier dans un cocon coupé du monde.
Au contraire. Une maison désencombrée, pensée avec conscience, peut devenir un lieu d’élan, d’inspiration, de partage, un espace où l’on se ressource pour mieux affronter la réalité, sans se dissocier.
C’est un lieu vivant, en lien avec notre époque, mais aligné avec nos valeurs.
Conclusion
Dans une époque qui nous pousse à l’épuisement, désencombrer n’est pas une fuite. C’est un choix lucide. Un moyen simple, mais profond, de retrouver de l’espace en soi, de poser des repères, et de s’engager à nouveau, à sa mesure, dans le monde.
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